Vendredi dernier, nous avons pu découvrir la nouvelle « saison » de Masterchef sur TF1. J’ai toujours un peu de mal à parler de saison avec des émissions comme MasterChef ou Koh Lanta, mais comme je n’ai pas trouvé mieux comme descriptif, on s’en contentera. Le première épisode de MasterChef 2013 a donc été diffusé vendredi dernier.

Nous y avons retrouvé nos 3 chefs fidèles à leur poste respectifs : Sébastien Demorand en critique et chroniqueur gastronomique, Yves Cambdeborde en chef de bistro et pour finir, Frédéric Anton, chef triplement étoilé, débordant de testosterone. La petite surprise cette année, c’est la suppression de Carole Rousseau, pour mon plus grand bonheur à moi. Je n’ai rien contre cette chère Carole Rousseau, mais sa présence dans l’émission c’était comme mettre des glaçons dans un verre de vin blanc, pas à sa place. Cette chère Carole n’était pas dispo pour cause de maternité/accouchement. Tant mieux pour les téléspectateurs. Evidemment, vu la surprésence d’hormones mâles sur le plateau, il fallait bien compenser et c’est donc la ravissante Amandine Chaignot qui occupera désormais la place de femelle dans la tribu des chefs (et pas-chefs).

Masterchef2

Ouverture de la saison avec un épisode tourné à Rungis. J’aime bien Rungis, mais je trouve que dans cette épisode, les lieux ne sont pas bien utilisés. En même temps, pour ces débutants se retrouver à Rungis ne doit pas être simple. On découvre les candidats et déjà quelques déceptions se profilent à l’horizon. Avez-vous noté le magnifique manteau rouge porté par mister Cambdeborde himself ? Pour ma part, je le qualifie du fashion faux pas le plus magistral d’une émission de télé-réalité culinaire. Non mais sérieusement Yves, faut pas faire ça…

Allons-y pour une analyse en détail de l’émission.

Premièrement, pas d’armée de candidats obligés de se plier à l’épreuve du taillage d’oignon ou du nettoyage d’un poulet. Non, le groupe est déjà réduit à une bonne vingtaine de candidats qui cuisinent des plats d’entrée de jeu. Et autant vous dire que ce que j’ai vu ne m’a pas vraiment fait rêver. Il y avait quelques exceptions, quelques réalisations qui sortaient franchement du lot. Mais pour d’autre, on pouvait vraiment se demander comment ils ont fait pour arriver jusque la. Et ça, on ne le saura jamais. Dommage, car c’est une des parties que j’aimais le plus. Non pas pour son aspect « abattage de masse », mais pour le côté « test des bases ». Vraiment dommage.

Masterchef_candidats

Ensuite, les candidats. Et la je dis « Oh My God ». Déjà, la production s’est amusée à dégoter des copies des gloires du passé de Masterchef. On retrouve une Nathalie alias Shirley, une Georgiana alias May-Cécile, un Cyril alias Eric et un Ludovic alias Adrien… Certes ces personnages vont évoluer (ou pas) et leur personnalités vont pouvoir se révéler afin de se différencier. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que certains choix n’étaient pas uniquement basés sur les talents culinaires des uns et des autres.

Il y a aussi les candidats qui énervent… Sans nul doute, vous aurez remarqué la « charmante » Séverine avec son joli calamar sur la tête (merci Podium). Certes elle a de l’énergie et surement de la créativité, mais moi, à l’écran, ça ne passe pas. Elle m’énerve. C’est chimique, je ne peux pas. Et regardant Twitter, je n’étais pas la seule.

Pendant une bonne partie de l’émission, je me suis demandée si TF1 n’avait pas oublié quelque chose cette année. Mais ou est donc passé le candidat qui va faire que TF1 assure son audience en Belgique tous les vendredi soir ? Le belge ? Et bien, il s’est bien caché le petit belge, car il ne s’est révélé qu’au milieu de l’émission. Le belge c’est Kevin de La Louvière. Si, si, c’est très sérieux. Kevin est un jeune un peu rebelle qui s’est trouvé une passion pour la cuisine. Kevin a aussi besoin d’un antihistaminique car des yeux rouges comme ça, j’ai rarement vu. A moins que ce ne soit les suites d’une soirée bien arrosée ? Vive le maquillage quoi. Bon, soyons cool, Kevin a l’air sympa et puis il est belge. Allez, on te pardonne, chou.

Les épreuves se suivent et se répètent. La partie que j’ai trouvé la plus intéressante c’est le nettoyage d’artichaut. Tourner un artichaut, cela ne s’improvise décidemment pas. Et puis lever les filets d’un saumon, c’est chaud boulette aussi. Le téléspectateur attentif aura noté, qu’il valait mieux avoir le Duo Amandine/Sébastien pour juge. En effet, le tandem s’attelait à aider les candidats, les guider, les corriger, afin d’atteindre le résultat voulu. Les deux autres, Anton et Camdeborde étaient certes bien dans leur rôle de chef tyrannique (oups !) discipliné, mais m’ont plus fait penser aux deux vieux du Muppet Show. L’envie de coacher était-elle restée en coulisse ?

Pour conclure, je peux vous dire très honnêtement avoir été déçue par ce premier épisode. Des épreuves trop ressemblantes. Beaucoup de coupures. Peu de candidats différents à l’écran, même si avec un tel nombre, c’est plus difficile. Mais la mise en avant systématique des « stars » sélectionnés par la production était trop flagrante. Et même plutôt pénible. Trop de marketing la dedans. Pas assez de spontanéité, de naturel.

Y’a eu de jolies choses bien-sûr. Quelques assiettes m’ont carrément bluffées. On voit clairement que l’amateurisme a pris de la hauteur et que les candidats ont buchés avant de venir. Si vous souhaitez retrouver les recettes de l’émission, c’est ici.

Mais malheureusement, pour ma part, cela n’aura pas suffit.

Résultat, je me suis endormie… Si, si. La première de Masterchef et je m’endors. Le poulpe sur la tête de Séverine a eu raison de mon envie de résister au bras de Morphée. Je ne retiendrais que le joli sourire et la spontanéité d’Amandine qui ont quelque peu remonté le niveau. Peut-être est-ce de la lassitude ? J’aime ce concept et je suis fidèle à l’émission. Mais je ne sais pas pourquoi, cette fois-ci la mayonnaise ne prend pas…

Et vous qu’en avez-vous pensé de ce premier épisode ? Que pensez-vous des changements ? Quels sont vos candidats chouchou ? Qu’avez-vous pensé des épreuves ?

À propos de l'auteur

Fashiongeekette

Quadra et j'aime ça, parce que les quadra c'est le pouvoir - Bruxelloise - Addict aux produits de beauté - Passionnée de mode - Amoureuse de son Big et de sa Pitchoun

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