La réponse à la question du titre, je pense que je ne la connais que trop bien. Bart De Wever veut la fin de la Belgique et l’indépendance inconditionnelle de la Flandre, en incluant Bruxelles en territoire flamand. Mais revenons-en au faits de ces derniers jours.

Ce lundi 3 Janvier, notre dernier sauveteur national, Johan Vande Lanotte, remets une proposition de réforme de l’état belge aux 7 partis engagés dans la discussion. C’est la note de la dernière chance. En effet, après de nombreuses tentatives de discussions, la désignation de plusieurs démineurs, réparateurs, démystificateurs et autres spécialistes en « -eur », d’innombrables querelles, des mois de débats creux, quelqu’un avait enfin eu le courage politique de discuter avec tous ces « élus » (qui entre nous, ne pensent qu’à leur mandat et surtout au plantureux salaire qui va avec) et de, suite à ces discussions, rédiger une proposition osée, qui allait déjà loin dans la réforme de l’état. Enfin c’est mon avis.

Oui, mais c’était sans compter, mon éternel copain Bart De Wever ! Et oui, car après un « oui mais » timide de quelques « petits » partis flamands et des partis francophones est venu le « non mais » de amis séparatistes du NVA et du CD&V. Je note les noms, même si beaucoup ne savent pas de qui je parle. C’est pour la postérité car cette fois-ci il faut accuser et ne pas hésiter à montrer du doigts.

Car l’heure est grave ! Johan Vande Lanotte, ce type courageux, ce robin des bois qui a pris sur lui pour concilier les inconciliables a présenté sa démission au Roi. Le Roi réserve sa réponse une fois de plus et va probablement lui demander de poursuivre sa mission. Mais nul doute que nous sommes de nouveau devant une situation d’échec. Et ce grâce à qui ? Je vous le donne en mille : mon ami Bart ! Et ses crétins de suiveurs du CD&V qui eux n’ont qu’en tête les prochaines élections.

Et tout ça pour une question d’étymologie… Car les CD&V/NVA prétendent que le « non mais » flamand a le même signification que le « oui mais » francophone…

En tout cas, je ne sais pas ce qu’il se passera par la suite. Tout est possible. Mais la, j’ai vraiment très peur pour mon pays.

Ce qui me choque le plus, c’est que le pays et ses citoyens continuent tranquillement à vaquer à leurs occupations. Comme si tout cela était loin de leur réalité quotidienne et que cela ne leur concernait pas. Mais je crains que la situation ne soit plus grave qu’elle n’y paraît. La Belgique n’existe plus que sur les atlas et dans les livres d’histoire, car de sa substance, une poignée de radicalistes et de séparatistes est en train de la vider. Encore une triste journée pour mon Pays…

À propos de l'auteur

Fashiongeekette

Quadra et j'aime ça, parce que les quadra c'est le pouvoir - Bruxelloise - Addict aux produits de beauté - Passionnée de mode - Amoureuse de son Big et de sa Pitchoun

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